Pétition
https://www.change.org/p/je-ne-respecterai-pas-l-interdiction-de-manifester
Celle-là
s'intitule « Je
ne respecterai pas l'interdiction de manifester »
Avec pour ma part ~ ce texte de commentaires :
===> (...)
Je fais partie des gens qui ont été grenadés, le 14/6 dernier (parmi les quelques 150 manifestants blessés, dont une quinzaine très sérieusement ou gravement). Un grenade dite "de désencerclement" a été balancée à mes pieds, pour rien, juste pour faire chier. Je n'avais strictement rien fait, rien balancé, rien cassé, menacé personne etc. Je ne faisais que marcher. La grenade a explosé instantanément. Avec le souffle j'ai un mollet bien esquinté, et des bleus carabinés sur un bras (10 jours d'arrêt de travail). Je n'en suis toujours pas "revenu", dans la mesure où il n'y avait strictement rien ni personne à "désencercler", et encore moins de ces robocops. A ce moment-là et à cet endroit-là, il n'y avait pas de heurts. C'est juste incompréhensible. Ce sont décidément de vrais tarés, parfois ils balancent leur merde prétendument « défensive » (en fait pas plus « défensive » que mes fesses) n'importe quand, n'importe où, sans aucune raison tangible et, potentiellement plus grave encore, parfois n'importe comment. Clairement ces tarés "se lâchent" de plus en plus. Et ça, c'est forcément imputable aux ordres qui sont donnés en haut lieu, pour entretenir ce climat de tension. Le bousin que j'ai pris là dans les pattes fait partie des 175 grenades de « désencerclement » minima et des 1500 grenades lacrymo minima qui ont été balancées par ces robocops, rien que sur la manif parisienne du 14 Mai.
Avec pour ma part ~ ce texte de commentaires :
===> (...)
Je fais partie des gens qui ont été grenadés, le 14/6 dernier (parmi les quelques 150 manifestants blessés, dont une quinzaine très sérieusement ou gravement). Un grenade dite "de désencerclement" a été balancée à mes pieds, pour rien, juste pour faire chier. Je n'avais strictement rien fait, rien balancé, rien cassé, menacé personne etc. Je ne faisais que marcher. La grenade a explosé instantanément. Avec le souffle j'ai un mollet bien esquinté, et des bleus carabinés sur un bras (10 jours d'arrêt de travail). Je n'en suis toujours pas "revenu", dans la mesure où il n'y avait strictement rien ni personne à "désencercler", et encore moins de ces robocops. A ce moment-là et à cet endroit-là, il n'y avait pas de heurts. C'est juste incompréhensible. Ce sont décidément de vrais tarés, parfois ils balancent leur merde prétendument « défensive » (en fait pas plus « défensive » que mes fesses) n'importe quand, n'importe où, sans aucune raison tangible et, potentiellement plus grave encore, parfois n'importe comment. Clairement ces tarés "se lâchent" de plus en plus. Et ça, c'est forcément imputable aux ordres qui sont donnés en haut lieu, pour entretenir ce climat de tension. Le bousin que j'ai pris là dans les pattes fait partie des 175 grenades de « désencerclement » minima et des 1500 grenades lacrymo minima qui ont été balancées par ces robocops, rien que sur la manif parisienne du 14 Mai.
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Après
un passage par l'hôpital Saint Joseph (17h, on y était
plusieurs dans mon cas) puis un passage par la case « Hôtel
Dieu » (UMJ, pour leurs "ITT"), j'ai du
béquiller jusqu'à l'IPGN pour déposer plainte
auprès des flics... contre les flics. Je suis suivi dans ces
démarches par un avocat spécialisé "violences
policières" (syndicat Solidaires, et collectif "Def
Col"). Même si bien entendu je n'en attends pas
grand-choses de tangible, vu qu'on patauge en totale impunité
policière. D'ailleurs les deux petits jours d'ITT qui m'ont
été octroyés annoncent la couleur ! (là
je suis en arrêt de travail pour 10 jours ouvrés). C'est
à croire que ces cons-là n'attendent qu'une chose :
qu'il y ait un mort (à quelques reprises déjà,
on n'est pas passé loin). En entretenant sciemment ce climat
de tension, ils s'imaginent vous dissuader de retourner en manif. Et
quelque part ça marche : chacun désormais connait de
près ou de loin quelqu'un qui préfère ne plus y
aller – notamment sur certaines comme celle du 4 Juin (marche pour
CLÉMENT), durant
laquelle je m'étais déjà fait matraquer sans
aucune raison dans une rue adjacente (véritable souricière,
là aussi montée sans aucune raison tangible, en tous
cas pour moi). Pour ma part, ce qui m'est arrivé là ne
fait que renforcer ma détermination pour aller aux prochaines,
à la limite le problème de ces violences policières
constituent désormais ma première motivations, quelque
part c'est une forme de
radicalisation.
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Décréter
une interdiction de manif ? Pour ce "gouvernement" ça
constituerait un cruel aveu de faiblesse. Et surtout ce serait le
risque de mettre encore plus d'huile sur le feux. Même si les
foules ne sont pas ultra-massives (elles ne le sont pas assez,
"massives"), l'atmosphère de radicalisation ambiante
est sans cesse un peu plus palpable. Parmi les manifestants les plus
remontés, une partie se trouve dans des dispositions de quasi
pré-insurrection. A mon avis ça dépasse de plus
en plus largement le seul cas de ceux que nos cher médias,
flics et politiques appellent sans cesse, un peu facilement et de
façon populiste et un peu «générique »
les « casseurs ». Et ça, c'est notamment
du à ce climat de violences policières. Quelque part
c'est même mon cas. Je ne suis pas un jeunot capuché en
noir, je suis un présumé « statisticien-fonctionnaire »
de 54 balais. Et ce n'est pas la grenade que je me suis tapée
sans aucune raison le 14/5 qui va arranger les choses. Interdire de
manifs ? A mon avis ce serait une lourde erreur, et à mon avis
ils le savent très bien. Un Valls seul le ferait. Avec le
Hollande dans son dos je n'y crois pas vraiment. Mais comme ces
allumés font désormais dans les registres « dur »,
sécuritariste » et stérile, il faut
désormais s'attendre à tout...
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